Si toi aussi t’es un « Bobo » : DIY aquarium No-Tech/mini jardinière

Aujourd’hui nous sommes écolos ! Et quand même un peu bobos sur les bords… voire beaucoup !

Je vous présente donc ma dernière création : un petit bac no-tech de 20L. Et quand je dis no-tech, je parle bien d’une cuve, remplie d’eau, et rien d’autre.

• Eclairage : banni !
• Filtre : banni !
• Chauffage : banni !
• Pompe de brassage : bannie !
• CO2 : c’est la peine de préciser ?

Et oui, parce que jusqu’ici, j’avais un 200L bien éclairé, chauffé et un poil brassé, un 50L pas trop mal éclairé, pas chauffé et pas brassé, et un poubellarium. Mais je n’avais pas de bac en intérieur ni éclairé, ni brassé, ni chauffé. Et… Bah voilà ! (Pour ceux qui ont pas suivi –> Encore un Aquarium !, ligne 4 à 8  🙂 )

Et en plus, je vous rappelle que le petit Hippie  vit toujours dehors dans la résidence-de-belle-saison !! Mais la belle saison touche à sa fin, et il ne peut se joindre ni au gros borgne du 50L car trop faible, ni aux petits T. chuna du 200L car trop emmerdeur… Et d’ici deux semaines il va se les (é)cailler sévère…

J’avais donc ce 20L vide dans le garage. Le voilà plein ! Bon d’accord, 20L, pour un macropode, c’est peu, c’est même vraiment pas beaucoup, mais il est impossible pour moi de lui offrir plus grand. Et en même temps je ne veux pas m’en séparer, parce que je m’y suis attaché, et parce que je ne sais pas à qui le donner et aussi j’me-la-pète que cela puisse paraitre, il est toujours mieux chez moi !

Donc, j’ai réfléchi, et deux éléments ont abouti à ma décision de le garder dans ce 20L :

• Il y passera seulement une partie de l’année, et seul qui plus est, et le reste du temps il sera dehors dans la poubelle en semi-naturel.
• Le bac est dans mon garage, et en hiver, il y fait froid. Il sera donc dans une phase de pseudo-hibernation, et il vivra au ralenti. C’est d’ailleurs Mattier qui m’a inspiré pour ce point.

Bien entendu, je ne conseille à personne de maintenir un macropode dans 20L à l’année, ou même la moitié de l’année, ni d’ailleurs de ne pas respecter les volumes minimums que les passionnés expérimentés vous indiquent !! Au contraire. Pour ma part, je pense avoir assez d’expérience et de ressource pour être en mesure de procéder ainsi.

Bien. Les bases étant établies, passons à la partie fun !

Jusqu’ici, vous avez vu le titre, qui a éveillé votre curiosité, et l’image d’en-tête, qui a orienté votre pensée… Mais le mystère plane toujours à propos du DIY… Suspense de foliiiie !

!! INDICE !!

 

…

 

Et oui ! L’idée c’est donc un aquarium 100% « naturel », sans aucune technologie, qui nous procure en plus du basilic ! Bon OK j’avais dit « mini-jardinière », et pour le coup, c’est mini mini, mais je vais essayer de trouver d’autres trucs sympa à planter dans ce bac, et je vous en ferai part ! 😉

Il vous faut donc :

• Des plantes à faire pousser : pour moi, pour l’instant, ça sera basilic et pothos.
• Des ciseaux
• De la ficelle de cuisine
• Des pics à brochettes décapités (sans la pointe, parce qu’on va rien piquer)

Vous prenez quelques tiges de basilic et de pothos (par exemple) que vous coupez à une longueur d’une dizaine de cm à peu près, un peu plus peut-être pour les pothos. Pour le basilic, on conseille de ne laisser que les feuilles de la tête. Et après quelques noeuds avec votre ficelle de cuisine, vous obtenez quelque chose comme ça :

Mes tiges sont maintenues entre deux pics à brochettes, le tout ficelé pour que ça tienne, mais sans écraser les brins.

Et une fois en place :

J’ai également ajouté deux brins d’Hygrophila qui proviennent d’une taille récente, quelques lentilles d’eau, un bébé Pistia, et quelques feuilles de chêne. Et aussi un bébé Cryptocoryne wendtii (4 feuilles) qui se baladait dans mon 200L.

Et enfin deux bouture de papyrus : il convient de couper des tiges de 10-15 cm, de couper leurs feuilles et de les mettre dans l’eau la tête la première.

Maintenant, je vais surveiller la formation des racines. Et après, il faudra peut-être que les mette dans des petits pots de terre cuite, quand mes brins auront grandi, mais toujours en trempette, pas d’affolade.

Si vous avez des idées originales de plantes sympa que l’on peut faire pousser les pieds dans l’eau, aromatiques ou pas, n’hésitez pas je suis preneur !

Ainsi, si mon bricolage fonctionne, j’aurai un bac assaini, sans aucun éclairage, grâce à mes plantes aériennes qui n’ont besoin que de la lumière du soleil, mais également un bac original qui me fournira pour ma cuisine !

Elle est pas belle la vie ?